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In May 2019, the LightForce team asked ECV Aix-en-Provence, a well-known Design school, to help them rebuild their brand identity.


This school made all third years form teams of three in order to come with various concepts on where to drive the project. Of all the great ideas, LightForce chose the concept of Margaux Soulacroup, Morgane Massiani and Marine Garçon. 


"We were immediately touched by the LightForce project brief. The importance of light in people’s lives seemed so obvious and the fact it can help with safety issues in poor countries and empower women was the core key of our brainstorming. We wanted to show how light is much more than just light, it has a true revealing power that can change the perception of what we see completely. That is why our whole concept is based on revelation. By playing with the typo, we cut out certain parts to reveal important parts of the visuals. This creates some sort of game for the reader, making him/her feel more engaged. We also wanted to avoid being too sordid and really emphasise a poetic angle.”


Dernière mise à jour : 26 juil. 2019

Après le succès de la première édition au Kenya, le projet Lightforce a été amplifié en 2019 avec quatre pays au programme : Brésil, Kenya, Sénégal, Philippines. La mission ? Fournir des solutions d’éclairage durables dans des villages hors réseau grâce à la mobilisation des collaborateurs Salesforce, aux clients partenaires du Groupe et l’ONG Liter of Light. Le mot d’ordre ? L'efficacité, au plus grand bénéfice des populations !




Salesforce vit la philanthropie comme une part inhérente de son existence et de son apport au monde. En effet, avec la promesse « 1/1/1 », c’est 1 % du capital, 1 % du temps des employés et 1 % des produits de Salesforce qui sont attribués à des œuvres de charité. Pour autant, l’idée n’est pas de se limiter aux bons sentiments. Dernière preuve en date avec la nouvelle édition de Lightforce : hors de question de débarquer, de distribuer des lampes produites dans d'autres pays et de repartir une semaine plus tard avec le sentiment d’avoir fait une bonne action. Imaginé par deux collaborateurs de Salesforce France, Lightforce est un programme bien plus novateur dans l’approche de l’aide humanitaire puisqu’il vise à responsabiliser chaque partie prenante de l’opération, « donateurs » comme bénéficiaires.



Avoir un impact efficace, précis et mesurable


Lightforce vise ainsi la « rentabilité » : les organisateurs se sont donnés pour objectif cardinal que la valeur des réalisations sur place devait impérativement être deux fois supérieure aux dépenses engagées pour les mettre en œuvre (transport, hébergement, achat du matériel pour la construction des lampes…). Cet objectif d’impact maximal guide le montage, en amont, de l’organisation de chaque opération. Lighforce vise également à la mise en place d’un cycle économique vertueux dans les pays : fabrication des lampes en circuit local, mise en place d’un réseau d’ambassadrices pour assurer la commercialisation et la réparation des appareils... L’autonomie des populations, l’impact durable et l’enrichissement du tissu économique local sont en ligne de mire.

Quatre pays ont été inscrits au tableau de la saison 2 de Lightforce : Brésil, Kenya, Sénégal et Philippines. Le budget global de 300 000 euros a été constitué par les dons des salariés, l’abondement de Salesforce.org et les contributions des clients partenaires (pour 50 % du budget). L’opération s’est déroulée la première semaine de février 2019, simultanément dans les quatre pays et a rassemblé une soixantaine de collaborateurs Salesforce associés à une trentaine d’employés des entreprises partenaires et une cinquantaine de volontaires de l’ONG Liter of Light. Une semaine intense, riche en réalisations et en découvertes.


Brésil : la lumière installée sur un air de samba


Pour respecter les objectifs (1 € dépensé, 2 € de bénéfice pour les populations), l’opération Lightforce s’est déroulée dans plusieurs villages tout au long de la semaine. Une étape a particulièrement impressionné et ému les participants : celle qui les a conduit dans l’un des Quilombos du nord du pays (communautés autonomes nées des révoltes d’esclaves au XVIIIème siècle). L’accueil des volontaires y fut extraordinaire, rythmé par les chants des enfants de l’école. Ils ont également eu droit à une démonstration de frevo (la samba du nord) et une autre de capoeira, toujours par les enfants du village. Un moment mémorable et fort en émotions comme en témoignent les nombreux posts sur le compte instagram lightforceproject.



Sénégal : coopération et efficacité maximales


Émotion aussi au Sénégal où le groupe des volontaires a été rejoint par les employés d’une entreprise locale afin de déployer les systèmes d’éclairage dans plusieurs villages. Les participants ont pu bénéficier de l’organisation parfaite de Liter of Light, particulièrement efficace dans ce pays pour faire face aux nombreux imprévus (réparation de lampes, etc.) qui ont émaillé la semaine. Dans ce projet comme dans les autres pays, pour éviter que les membres de Lightforce soient dans une position de « sachant » face aux populations locales, ceux-ci se mettaient chaque jour également en position « d’apprenant », au contact des us, arts et coutumes locales. De quoi renforcer les liens, la confiance et la qualité des échanges !



Kenya : les ambassadrices prennent leurs fonctions


Arrivée en « terrain connu » pour les bénévoles de Lightforce puisque le pays avait déjà accueilli le programme l’année dernière. Cette seconde intervention fut l’occasion d’améliorer certaines installations et, surtout, de mettre en place le système des ambassadrices dont le rôle est de faire vivre et de pérenniser le projet Lightforce, en développant une économie autour des lampes et en assurant le service après-vente. Parallèlement, les équipes de Lightforce ont apporté plus que de la lumière : le wifi solaire. Construit et développé par Aluna, un partenaire historique de Liter of Light / Lightforce, celui-ci doit apporter un accès durable et propre à l'éducation gratuite, à la communication et aux opportunités d'emplois et revenus. En plus du Wifi Solaire, Aluna donne d'ailleurs accès à sa propre Platform sur laquelle on retrouve des applications et du contenu audio et vidéo sur les thèmes de l'éducation, la santé, l'agriculture... Adrien Charle, collaborateur Salesforce, garde un souvenir ému de sa participation : « Je me souviens particulièrement du dernier jour quand j’ai vu briller les étoiles dans les yeux des enfants qui accédaient pour la première fois à Wikipedia. Un super moment. »




Philippines : les matchs de basket sont maintenant en nocturne


L’équipe Lightforce a vécu une semaine sportive durant laquelle elle a parcouru de nombreux kilomètres pour conduire sa mission de villages en villages et qui s’est achevée… sur un terrain de basket. À cette ultime étape, les membres de l’opération se sont aperçus que le terrain de basket était le principal point de rencontre des villageois durant la journée. Un des participants a alors eu l’idée de construire un système d’éclairage en assemblant divers éléments des lampes afin d’éclairer spécifiquement les panneaux. De quoi prolonger les parties de basket, même après le coucher du soleil. Pour Florence, bénévole aux Philippines, Lightforce fut une expérience humaine riche en émotion et en partage : « Nous avons apporté de la lumière mais pas seulement. Nous avons apporté notre humanité, nos sourires, notre envie d'échanger avec la communauté des Mangyans. Nous avons marché dans la jungle en dépassant souvent nos limites. Nous avons permis à deux enfants d'être soignés. Ce sont des moments inoubliables entre nous et avec les Philippins qui nous souderont pour toujours. »



Lightforce compte encore briller longtemps !


Les deux premières saisons de Lightforce ont permis de valider l’organisation et la stratégie du programme : les objectifs sont tenus, le système des ambassadrices semble assurer la pérennité de l’ambition. Désormais, les porteurs du projet se focalisent sur les améliorations à apporter. La saison 3 devrait apporter plusieurs modifications. Tout d’abord, un recentrage sur les pays d’Afrique, géographiquement plus proches, permettra de réduire les déplacements et donc de limiter le bilan carbone des équipes. Ensuite, une logistique de recyclage des batteries dont la durée de vie est de trois ans, s’impose dans chaque localité où Lighforce est intervenu. Enfin, il convient de renforcer le modèle économique en local pour que les populations s’émancipent définitivement de l’aide. En 2020, 6 pays devraient bénéficier du programme. Rendez-vous dans un an !

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